San Ignacio, les falaises surplombant le Parana, la terre rouge, la fumée d’un vieux bateau à vapeur, la selva, la terrible faune de cette selva, si bien racontée dans les contes de Horacio Quiroga. Tout cela, c’est encore l’Argentine. Mais là-bas, de l’autre côté du Parana, c’est bien le Paraguay !
A la nage, pas simple, on risquerait d’y croiser Anaconda. En bateau, pas facile non plus: pas d’embarcation ni d’embarcadère en vue. Alors en bus, direction Posadas, capitale de la Provincia de Misiones, ville à la terre rouge. De là, reprendre un bus, direction Encarnacion, de l’autre côté du pont. Encarnacion, c’est déjà le Paraguay. Et là…
« Chiiiiiiiiiiiiiiiiipa, chiiiiiiiiiiiiiiiiiiipa, chiiiiiiiiiiiiiiiiiipa, chiiiiipachipachipachipachipa ! Bien calentitas, los dos para 1000, chiiiiiiipachipachipa !» Ca retentit dans tout le bus, le vendeur ambulant monte à l’avant, se fraie un passage parmi les passagers, vend ses chipas, toutes chaudes, parfume le bus d’une bonne odeur de pain chaud au fromage, puis redescend par la porte du fond. Où se ravitaille-il ? Pas loin sans doute, les fours doivent en produire des chipas dans le quartier des obreros d’Asuncion! Il attend le bus suivant, monte dedans, se fraie un passage dans un bus encore plus bondé, puis redescend.
500Gs dans l bus, 1000Gs à la gare de bus, 2000Gs dans le centre ville, 3000Gs dans les quartiers riches.
La chipa, faite de farine de maïs ou d’amidon de manioc, se mange partout, tout le temps.
Petit panier d’osier à anse, un torchon recouvre les chipas, rondes, ovales ou en forme d’anneau. C’est bon quand c’est frais et chaud. Et surtout quand c’est fait de manioc, la texture est tellement plus moelleuse.
A manger le jour même ! Voire dans les 2-3 heures, la chipa caoutchouteuse est nettement moins bonne, perd toute sa saveur ou presque et donne envie d’en avoir une fraîche à se mettre sous la dent.
A la nage, pas simple, on risquerait d’y croiser Anaconda. En bateau, pas facile non plus: pas d’embarcation ni d’embarcadère en vue. Alors en bus, direction Posadas, capitale de la Provincia de Misiones, ville à la terre rouge. De là, reprendre un bus, direction Encarnacion, de l’autre côté du pont. Encarnacion, c’est déjà le Paraguay. Et là…
« Chiiiiiiiiiiiiiiiiipa, chiiiiiiiiiiiiiiiiiiipa, chiiiiiiiiiiiiiiiiiipa, chiiiiipachipachipachipachipa ! Bien calentitas, los dos para 1000, chiiiiiiipachipachipa !» Ca retentit dans tout le bus, le vendeur ambulant monte à l’avant, se fraie un passage parmi les passagers, vend ses chipas, toutes chaudes, parfume le bus d’une bonne odeur de pain chaud au fromage, puis redescend par la porte du fond. Où se ravitaille-il ? Pas loin sans doute, les fours doivent en produire des chipas dans le quartier des obreros d’Asuncion! Il attend le bus suivant, monte dedans, se fraie un passage dans un bus encore plus bondé, puis redescend.
500Gs dans l bus, 1000Gs à la gare de bus, 2000Gs dans le centre ville, 3000Gs dans les quartiers riches.
La chipa, faite de farine de maïs ou d’amidon de manioc, se mange partout, tout le temps.
Petit panier d’osier à anse, un torchon recouvre les chipas, rondes, ovales ou en forme d’anneau. C’est bon quand c’est frais et chaud. Et surtout quand c’est fait de manioc, la texture est tellement plus moelleuse.
A manger le jour même ! Voire dans les 2-3 heures, la chipa caoutchouteuse est nettement moins bonne, perd toute sa saveur ou presque et donne envie d’en avoir une fraîche à se mettre sous la dent.
Une recette de chipa
Pour commencer à remplir un panier d'osier, il faut...
250 g de beurre
6-8 oeufs...(tout dépend de la taille de l'oeuf)
500 g de fromage (entre une pâte molle et une pâte dure...)
Une pincée de sel (à la hauteur des 8 oeufs et des 250 g de beurre)
Un quart de litre de lait
Un peu plus d'un kilo de farine de manioc
Commencez par mélanger le beurre, les oeufs et le fromage préalablement râpé. Ajoutez le sel, le lait, puis la farine petit à petit.
Malaxez sans peur.
Pour être cuites et tendres, les chipas doivent rester au four environ 25 minutes
Asuncion, à la recherche du transchaco... septembre 2007
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire