Petit déjeuner dans un désert de sel
5h du matin, le réveil est difficile à 3800m. Les lits de sel sont pourtant assez confortables. Toilette…rapide ! Je sors, je tombe sur une mouette. Les fantasmes de l’altitude sûrement. Je me frotte les yeux, les rouvre, la mouette est toujours là. Elle m’a suivi sans doute. Il faut avouer que le flamant rose est plus séduisant dans ce genre de paysage.
5h du matin donc. Nous chargeons les sacs sur le toit, en route pour les quelques dizaines de kilomètres de désert de sel qui nous séparent de notre petit déjeuner.
Une demi-heure de blanc et de néant, le soleil se lève sur ce blanc qui n’est pas de la neige mais qui éblouit tout autant.
Nous arrivons à Incahuasi, l’île aux cactus posée sur le sel. Des cactus gigantesques s’élèvent tout autour de nous, et aussi inattendu que cela puisse paraître, c’est là que nous dévorons nos premiers panqueques boliviens, sortes de petites crêpes épaisses et délicieusement sucrées.
Tout naturellement, je troque ma recette de crêpes bretonnes contre la recette de panqueque de Lydia.
Zut, me dis-je en partant, Lydia a oublié de me donner les proportions de lait ! Quelques mois plus tard, lors du premier essai… :c’est normal, à cette altitude et sans frigo, on ne met pas de lait dans les panqueques !
La recette des panqueques de Lydia
Pour une douzaine de panqueques :
6 œufs
2 grandes cuillères de beurre
5 grandes cuillères de sucre
10 grandes cuillères de farine (avec levure incorporée). Si vous n’en avez pas, utilisez de la farine classique type 45 et rajoutez un peu de levure chimique.
Le jus de trois oranges pressées
Mélangez le sucre et le beurre, puis ajoutez-y les œufs battus. Versez le jus d’orange dans la préparation, mélangez. Incorporez petit à petit la farine jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.
Si vous n’êtes pas trop pressé(e/s), laissez reposer un peu la pâte, les panqueques n’en seront que meilleurs.
Dans une poêle, déposez une petite noisette de beurre, veillez à ce que la poêle soit tout de même assez grasse, puis versez une petite louche de pâte. Quand c’est cuit, on retourne, on retourne encore une fois, et on mange !
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