lundi 26 avril 2010

Dîner de train

Retour de week end, retour de vacances… C’est déjà assez difficile comme cela d’arriver si tard dans la gare froide et hostile de votre lieu de vie un dimanche soir, pas la peine d’en rajouter avec un triste repas sncf. Wagon-lit plutôt.
Vous prenez le train à 19h, vous arriver entre 22h et minuit, il est évident que vous allez avoir faim, vous le savez, donc ne l’ignorez pas au moment de partir.
Vous savez aussi, si vous n’êtes pas seul et que vous n’avez pas trop bu durant le week end, que vous aurez envie d’un bon apéro. Alors une fois de plus, soyez prévoyant !

Évidemment, il est possible d’acheter à boire et à manger en voiture-bar. Si vous avez de temps à autre des envies frénétiques de saveur industrielle, n’hésitez pas, partez léger, sans nourriture ni boisson, vous saurez dénicher la batterie de poulets du TGV et l’élevage intensif de saumon. En matière d’alcool, c’est plus une histoire de rapport quantité-prix. Ce rapport peut tourner à votre avantage si vous décidez de vous munir du nécessaire. Sans compter que si vous optez pour le vin, la bouteille peut aisément être rebouchée si vous ne jetez pas le bouchon.

Une idée de repas:


Pour le vin, je ne m’étendrai pas. Une bouteille de Bordeaux convient parfaitement. Quant à la partie solide de votre dîner, si vous mangez des demi baguettes garnies de jambon-salade-gruyère toute la semaine, osez l’aventure du voyage en vous cuisinant avant de partir une…salade de pâte.

La salade de pâte du TGV pour deux personnes :
250 g de pâtes
Un petit morceau de gruyère que vous débitez en cubes
Un morceau de feta que vous débitez aussi en cubes ou en lamelles
Des rondelles de carottes
Des herbes genre basilic ou origan
Du sel, du poivre.
Si vous avez la possibilité de le faire dans la cuisine de vos hôtes, faites cuire des rondelles de courgettes et des morceaux de poivrons avec un peu d’huile d’olive dans une poêle.
Pourquoi pas quelques morceaux de jambon.
Arrosez la salade d’un filet d’huile si vous souhaitez que vos pâtes ne collent pas entre elles.
Et voilà, le tour est joué.

Il est également possible de terminer la bouteille de vin…


mercredi 21 avril 2010

Tome 2: Le guide de la survie culinaire en territoire hostile: présentation


Parfois, une cuisine, c’est aussi cela. 


 

Je le reconnais, la cuisine occupe une grande place dans ma vie. J’aime cuisiner, j’aime faire des expériences qui s’avèrent parfois catastrophiques, j’aime créer de douces et belles saveurs et odeurs en cuisine.

Pas n’importe quelle cuisine, ça non ! La cuisine épicée, créatrice de songes ou fabrique de rêves et souvenirs de voyages, la cuisine légère, simple et soyeuse. Des mets joyeux et expérimentaux à la fois.

Mais j’aime aussi le voyage, l’aventure, j’ai souvent fui la monotonie et de fait ma cuisine, mes ustensiles et mon épicerie !

Le voyage, c’est…aller au bout du monde et y rester une semaine. Aller au bout du monde et y rester un an et demi. C’est aussi vivre quelque part en Europe pendant un temps, loin de la philosophie gastronomique française. Mais c’est aussi prendre le train, le bus, le bateau, passer du temps dans toute sorte de transport.
Le voyage, c’est parfois jeûner plus que de coutume par manque d’argent, de temps, de nourriture ; ou se transformer en un goinfre momentané pour en goûter le plus possible.

Entre ravissement des papilles et turistas ravageuses, j’ai découvert que mêler voyage & gastronomie pouvait se faire à peu près partout, à condition d’avoir de l'imagination, d’apprendre à être un peu prévoyant et de ne pas avoir peur du résultat… 





mardi 13 avril 2010

Les empanaditas de queso enfin maîtrisées!

Les empanaditas de queso sont fabriquées, vendues et consommées en Bolivie, sur les marchés, en fin de matinée. Huuummm, pour les voyageurs que nous étions alors, quel délice, ces petites empanadas à la pâte légèrement sucrée et garnies d'une fine couche de fromage.

En juillet dernier, j'ai mis sur ce blog une recette d'empanaditas de queso. Recette honorable certes, mais elle restait à améliorer. C'est chose faite depuis vendredi dernier, voici donc cette variation agrémentée cette fois de photos.


Les ingrédients pour une vingtaine de petites empanadas: 
Pour la pâte:
150g de farine T65 (c'est important, vous en trouverez très facilement en biocoop par exemple, en vrac notamment)
37 g de beurre
2,5 cuillères à soupe d'huile d'arachide
3 cuillères à café de sucre complet Andina (ou autre sucre complet; on en trouve plusieurs sortes en vrac en biocoop)
de l'eau tiède
Pour la garniture:
de la ricotta et du gouda ou gruyère rapé.

Dans un saladier, , versez la farine, faites un puit et déposez-y les autres ingrédients (beurre coupé en petits cubes, c'est plus facile)
La pâte se mélange à la main, après l'avoir travaillée (sans trop la malaxer cependant), vous devez obtenir une boule de pâte un tout petit peu collante (si elle colle trop roulez la dans la farine). Laissez reposer cette pâte une petite heure à température ambiante.

Faites préchauffez le four à 180°C. Les empanaditas doivent cuire 15mn à cette température. Elles ne dorent pas tellement, c'est normal. Elles se dégustent froides: pour l'apéro, en accompagnement d'un maté, ou à engloutir au goûter!

Pour la réalisation, suivez les photos...
 
Le blanc, c'est la ricotta, le jaune, c'est le fromage râpé.